Journal du Net

Chronique d’Eric Pernot, Interoute

Dans le cadre de projets de transformation digitale, l’expérience client est la priorité numéro un des DSI et managers informatiques de l’industrie.

Lors d’une enquête réalisée par Coleman Parkes pour le compte d’Interoute en septembre 2017, auprès de 820 décideurs informatiques européens dont 121 exerçant dans l’industrie et l’ingénierie, 49% des sondés de ce secteur mettent l’expérience client en priorité numéro un de leur transformation digitale.

47% pensent qu’elle permettra de réduire les coûts en améliorant les processus, 46% qu’elle bénéficiera à l’expérience des collaborateurs, 38% voient un facilitateur d’innovation et 36% misent sur une mondialisation de leur infrastructure, à égalité avec une stratégie privilégiant le cloud (36%) et l’intégration des anciennes applications avec les nouvelles (36%).

Face à cette transformation digitale, un peu plus d’un tiers des décideurs informatiques du secteur industriel (36%) l’adoptent pour accompagner leur changement dans un univers en pleine mutation, un tiers (32%) la voient comme un moyen de se différencier, 20% préfèrent se concentrer sur qu’ils savent faire de mieux tout en menant quelques projets de transformations digitales, et 12% déclarent attendre un climat géopolitique plus stable pour se lancer dans ce genre d’initiatives.

En termes d’instabilité géopolitique, l’étude fait référence au Brexit qui, pour 77% des décideurs informatiques du secteur de l’industrie/ingénierie, est une opportunité pour leur entreprise, même si 58% pensent qu’il peut mener à une dissolution de l’Union Européenne, la proportion la plus faible tous secteurs confondus, les décideurs informatiques du secteur industriel se montrant les moins inquiets sur ce sujet.

Concernant les défis de la transformation digitale, 58% de ces décideurs informatiques mettent l’intégration des anciennes applications avec les nouvelles au premier plan, suivie par l’agilité et la capacité de leur organisation à évoluer (56%), le budget (55%), le manque de talents pour mener à bien cette transformation (48%), le manque de consensus au sein de la direction (45%) et l’incertitude géopolitique en dernier lieu (38%).

Publiée le 19 mars 2018 par JDnet