Le Figaro.fr

LeFigaroFr

Alors que l’heure est définitivement et durablement aux restrictions budgétaires, les grands fournisseurs vont-ils conserver leurs prés carrés ? C’est bien connu, en période d’opulence, au diable l’avarice. Mais qu’en est-il en période de crise ? N’est-ce pas le moment de passer en revue ses postes de dépenses -et donc ses fournisseurs-, et de choisir des alternatives aux solutions « traditionnelles » ?

Qui peut challenger les technologies établies ? Sans doute des structures plus légères, plus agiles, plus réactives et plus à l’écoute. Quand il est impératif d’être réactif sur son marché, le choix se porte sur le fournisseur qui apporte le meilleur de la technologie, le plus rapidement, et avec de réels engagements de services. Avec leurs structures plus légères et leur proximité, les PME apportent cette agilité face aux « mastodontes » de l’industrie, et cela se répercute bien évidemment sur les coûts.

La chasse aux coûts superflus fait également la part belle à l’externalisation de ce qui n’est pas le cœur de métier, et là encore, les PME ont un rôle important à jouer. De nouveaux marchés s’ouvrent quand les approches traditionnelles échouent. Mais, lorsqu’une entreprise externalise un service auparavant exécuté par ses équipes, elle en attend la même qualité -au strict minimum-, avec, en plus, des idées neuves et une avance technologique certaine : bref, un véritable partenaire -plus une simple relation client/fournisseur- pour fournir un avantage concurrentiel et un service de qualité, à un coût moindre.

Qui mieux que des acteurs de taille modeste, à la pointe de la technologie, maîtrisant leurs coûts, flexibles, agiles et proches, peuvent amener un regard neuf et des réponses appropriées aux défis des crises ? A vos marques, prêts ? L’âge d’or des entreprises agiles est arrivé.

 

Tribune publiée par LeFigaro.fr